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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran

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Fides rend hommage aux 27 missionnaires assassinés en 2005

ROME, Mardi 10 janvier 2006 (ZENIT.org) – L’agence Fides rend hommage aux 27 missionnaires assassinés en 2005, presque le double par rapport à 2004 (cf. Fides).

Le nombre des agents pastoraux engagés dans le travail missionnaire et assassinés en 2005 s’élève à présent à 27, indique l’agence qui dépend de la congrégation romaine pour l’Evangélisation des Peuples.

Il faut en effet ajouter à la Liste publiée par l’Agence Fides le 30 décembre dernier le nom d’une religieuse, tuée le mercredi 28 décembre.

La nouvelle de sa mort, en Afrique du Sud, a été connue ces jours derniers. Sœur Margaret Branchen, âgée de 74 ans, religieuse suisse de la Compagnie de Sainte Ursule de Brigue, dans le Canton du Valais, a été assassinée le 28 décembre 2005 dans la localité de Ngqeleni, en Afrique du Sud, dans le Cap-Est.

Elle se trouvait à la clinique St Mary où elle travaille comme infirmière et sage-femme. Sœur Margaret vivait depuis plusieurs années dans le pays, où les Ursulines de Brigue ont six communautés. D’après les hypothèses faites par les autorités, la religieuse pourrait avoir été assassinée au cours d’une tentative de vol.

Le pape Benoît XVI, disait à l’angélus du 26 décembre 2005 : « De nombreux chrétiens, déjà à l’origine de l’Eglise, ont témoigné de leur foi par l’effusion de leur sang. Les premiers martyrs seront suivis d’autres dans le cours des siècles jusqu’à nos jours. Comment ne pas reconnaître que, à notre époque également, en différentes parties du monde, professer la foi chrétienne requiert l’héroïsme des martyrs ? Comment ne pas dire ensuite que partout, même là où ne sévit pas la persécution, vivre l’Evangile avec cohérence comporte un prix élevé à payer ? »

Le décompte ne concerne pas seulement les missionnaires « ad gentes » au sens strict, mais tout le personnel ecclésiastique tué de manière violente, ou qui a sacrifié sa vie, en étant conscient du risque encouru, pour ne pas abandonner son propre travail de témoignage et d’apostolat. Plusieurs d’entre eux ont été trouvés quelques heures ou quelques jours après leur décès, victimes souvent – du moins en apparence – d’agressions, de vols et d’attaques perpétrés dans des contextes sociaux de violence, de dégradation humaine et de pauvreté, qu’ils cherchaient à soulager par leur présence et leur travail.

Quant aux lieux où l’on a enregistré le plus grand nombre de victimes, l’Amérique vient en première place, avec la mort violente de 8 prêtres, 2 religieux et 2 religieuses. C’est encore la Colombie, qui, avec 4 prêtres et 1 religieuse assassinés dans ce pays où les conflits sociaux sont les plus aigus, qui paie un lourd tribut en raison de son engagement sur le front de la réconciliation et de la justice sociale au nom de l’Evangile. Parmi les victimes de ce conflit long et sanglant, figurent aussi deux prêtres assassinés « par erreur » par les rebelles colombiens.

Deux autres prêtres ont été tués au Mexique : ils travaillaient dans une région profondément dégradée, en proie à la violence, et croisée des chemins de trafics illégaux. Une religieuse engagée dans la Commission Pastorale de la terre aux côtés des travailleurs des champs, et deux autres prêtres ont trouvé la mort au Brésil. Deux religieux missionnaires engagés au service des pauvres ont même été assassinés par le même projectile en Jamaïque, alors qu’ils se trouvaient dans leur communauté de Kingston : c’est un autre signe de l’insécurité et de la violence qui règnent même dans la Capitale.

L’Afrique a vu couler le sang d’un évêque, de 6 prêtres et de 1 laïc. Ils ont été trouvés assassinés chez eux, probablement par des malfaiteurs en cherche de gains faciles, ou ont été éliminés délibérément, avec une férocité sanguinaire au Kénya, en République Démocratique du Congo, au Congo-Brazzaville et au Nigéria. Parmi eux, se détache la figure du prêtre congolais l’Abbé François Djikulo, assassiné sauvagement avec le laïc qui l’accompagnait dans une mission de paix, par le terrible chef rebelle Kyungu Kyungu, connu sous le nom de Gédéon, auprès de qui ils s’étaient rendus spontanément pour le convaincre de déposer les armes et de mettre ainsi un terme à la terreur à laquelle sont soumises les populations locales.

Le continent asiatique a versé lui aussi sa contribution de sang à la cause de l’Evangile, avec 3 prêtres tués en Inde, et 1 en Indonésie. Pour les prêtres indiens, il faut rappeler le sacrifice de l’Abbé Ignace Bara, martyr de la paix, assassiné alors qu’il cherchait à empêcher un affrontement imminent entre un groupe tribal et un groupe fondamentaliste hindou, dans une région en proie à des contestations de nature ethnique.

Il faut noter aussi les 2 prêtres assassinés en Europe, le premier à Bruxelles, qui travaillait dans l’accueil des immigrés et de tous ceux qui frappaient à sa porte, et le deuxième en Russie, près de Moscou, où il reconstruisait la communauté paroissiale.

Enfin, on ne peut oublier la longue liste de tous les « soldats inconnus de la foi » dans toutes les parties du monde, dont on n’aura probablement jamais de nouvelles. L’Agence Fides est ainsi reconnaissante à tous ceux qui voudront lui fournir des mises à jour ou des corrections pour la liste de cette année ou des années précédentes.


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